caractère.

La réalité est parfois difficile à accepter. Mais pourtant elle est là, sans que nous puissions la changer. Accepter son destin est aussi une épreuve difficile, qui demande de l'entraînement et de la patience. Mais après tout, on ne choisit pas qui on est, mais qui on devient, pas vrai ? Aran est ce genre de personne qui a du mal à accepter ce qu'il est, surtout d'où il vient. Tout simplement parce qu'il a grandit dans un milieu d'hostilité, et qu'elle ne faisait qu'un avec son quotidien.  Très rapidement confronté à la noirceur de la vie, il y est habitué. Voire il ne peut plus s'en passer.  Il est alors devenu quelqu'un de très solitaire.

Mais loin d'être égoïste, froid et méchant, Aran sait être généreux, et même si parfois il en fait des tonnes, il peut être quelqu'un de très attentionné, sans qu'on lui demande de l'être. Malgré ses appréhensions en effet, il reste naturel, sans jamais cacher ses émotions, ou même simuler quoi que ce soit. C'est un très mauvais acteur de toute manière. Même si le mensonge fait quand même parti de ses habitudes – surtout avec les flics ! – mais il n'a jamais vraiment eu de problème pour le moment avec ça. Il a par contre le défaut de dire tout ce qu'il pense, et a un gros problème avec l'autorité depuis son enfance. Si jamais il est en colère, vous risquez de l'entendre à quelques kilomètres. Il a du mal à se mettre vraiment en colère, mais dès qu'il est parti, rare son ceux qui peuvent le calmer. – Offrez-lui une petite cigarette pour vous faire pardonner –

L'un des atouts qui plait aux gens chez lui, c'est sa facilité à s'exprimer, à argumenter, et surtout à négocier. Il a la tête de l'emploi comme on dit. Les gens s'énervent rarement en sa présence, parce qu'il a un contact facile avec les autres. C'est quelqu'un de décontracté, qui met à l'aise les gens facilement s'il le veut. Même si parfois sa façon de s'exprimer est peu commune. Son vocabulaire n'est pas du niveau des plus fortunés. Et pour ce qui est du travail, c'est quelqu'un d'un peu fainéant. Il a l'habitude de trainer au lit certains jours, quand il n'est pas appelé pour trouver des esclaves.

Côté cœur, il n'a pas encore trouvé la perle rare. En fait, il s'est bien un peu attaché à certaines filles, mais rien de sérieux. C'était toujours terminé quand elles partaient de son lit. A vrai dire, il a un peu de mal à s'exprimer intimement, sur ses sentiments, et ceux des autres. Et surtout sur sa vie. Alors il préfère ne pas montrer cette part de faiblesse chez lui, et il laisse les filles défiler sans les retenir. Après tout, ce n'est pas avec une vie comme la sienne qu'il attirera beaucoup de monde. Y a bien des minettes qui sont impressionnés quand il parle de ce qu'il fait, mais bon … elles ne veulent que de l'argent et la réputation qu'il cherche à se faire.


physique.

C'est en fait très utile, de ressembler à n'importe quel autre gars sur cette planète. Être d'apparence de tout ce qu'il y a de plus normal, passer incognito aux milieux des foules. Passer pour un de ces hommes qui mènent une vie tranquille, et qui ne se soucis pas d'histoires qui vous embarquent dans des affaires louches. Paraître tout à fait normal et pourtant ne pas l'être réellement … car ce n'est pas parce qu'une personne nous paraît normale qu'elle l'est réellement, pas vrai ?

De toute manière, Aran n'est pas une personne qui peut sortir sans se faire remarquer. Il a même la tête du mec qu'on accuse coup sur coup. Une tête louche, à qui on pourrait reprocher les pires crimes de la Terre. Avant il était personne, pas un quelqu'un dont on se souvient. Il n'était pas important, juste une petite fourmi qu'on pouvait écraser facilement. Mais cette fourmi avait de grandes ambitions. Il aspirait à devenir quelqu'un d'important. Pas de quelqu'un vertueux, certes. Mais quelqu'un qu'on respecterait enfin. Et qu'on craindrait.

Aran est de taille moyenne, possédant une musculature assez développé pour séduire plus d'une femme – et même certains hommes sans le faire exprès – à son passage. Une stature élancée, le pas silencieux, il a pour habitude d'entretenir son corps pour le maintenir en forme.
Son visage lui est fin, allongé se terminant par un menton ni pointu ni trop rond, avec un teint légèrement pâle. Sur le sommet de sa tête se trouvait des cheveux blond platines, mi-longs, qu'il attache de temps à autres, pour être moins gêné.

Il a de yeux longs en amande, très lumineux, qui peuvent tantôt montrer comme un sourire, tantôt montrer l'exaspération qui le prend. Sa bouche mince peut également faire le même effet, son visage capable de simuler la moindre émotion, la moindre réaction. Il est en effet quelqu'un de très expressif, que ce soit le visage ou l'attitude. Il s'habille le plus souvent de sombre, une colère qu'il trouve un peu plus neutre voire élégante. Un rien peut l'habiller en fait.

Oh une chose. Inutile de vouloir l'éloigner de son cache-œil. Il y tient beaucoup depuis qu'il a eu son petit "accident". Et ce qu'il cache en-dessous, il n'en est pas vraiment fier. L'œil meurtri qu'il cache et son histoire est son secret.


histoire.

L'histoire d'Aran, comme dit précédemment, est un épisode qu'il veut oublier et rayer de sa vie. Les parents d'Aran avaient une vie modeste, des revenus modestes, et travaillaient beaucoup tout deux. Ils étaient surement heureux jusqu'à ce qu'Aran ne vienne au monde. Sa mère avait caché la grossesse jusqu'à un certain stade à son mari. En effet ce dernier était amené à se déplacer souvent pour son travail, et ne pouvait donc rien remarquer.

Sauf qu'à son retour, quand il l'apprit, son comportement changea du tout pour le tout. Incapable d'avorter, la mère garda Aran. Le père n'avait pas voulu de cet enfant, était obligé de l'accepter. Ce qu'il fut incapable de faire. Les rapports conflictuels commencèrent dès la naissance d'Aran. Et continuèrent bien longtemps après. La violence physique et verbale d'un père n'aida pas le jeune Aran à se construire. Il était mieux pour tout le monde qu'il parte pour ses voyages et qu'il soit absent. Le climat familial restait pourtant stable, entre indifférence, et éclat de voix.

Le soir où Aran apprit que son père avait une maîtresse, il décida de fuguer. Il avait alors 15 ans. Mais la police, avertie, le retrouva rapidement. Il fut placé alors dans un pensionnat par son père. Mais même dans ce pensionnat, Aran arrivait à faire enrager son père, à jouer les Caïds dans un groupe de mauvais garçons. A l'âge de 18 ans, Aran pu enfin s'en aller définitivement, sans vraiment de diplôme pour démarrer dans sa vie d'adulte, car il n'aimait pas les cours. Il décida rapidement qu'il ne ferait pas la même erreur que ses parents, en travaillant honnêtement et sans relâche, mais en se détruisant sans pouvoir dépenser.

Il rentra dans la pègre, côtoya des mafias, gang, sans vraiment réussir à appartenir à l'un d'entre eux. Il fit chauffeur, garde du corps, trafiquant. Jusqu'à ce qu'il arrive un jour jusqu'au village Kekkai, là où il pouvait se faire le plus facilement de l'argent pour les grandes maisons de charmes, et les proxénètes, en dénichant et achetant pour eux les meilleurs esclaves.

Depuis peu, il se demande si ce qu'il fait est vraiment bien et ainsi remet en question les missions qu'on lui demande d'exécuter. Le problème d'avoir des contrats, c'est que si on ne les honore pas, on risque de se faire éliminer. Quel dilemme de ne pas pouvoir craquer au moins une seule fois.

Fiche codée par Akuma